C'est fou comme le temps saccage les belles paroles. Je ne suis pas étonnée par sa soudaine guérison, car je savais très bien que son coeur cicatriserait. Je le lui avais même dit, avant qu'il ne me réponde qu'il ne trouverait jamais personne d'autre qui lui corresponde. Le baratin habituel, quoi. Enfin bon, je suis presque heureuse d'apprendre qu'il va mieux. Je vais peut-être pouvoir arrêter d'être paranoïaque, de penser qu'il peut débarquer d'un moment à l'autre et me faire retomber dans mon cycle infernal. Je vais peut-être oser m'approcher de l'Autre. Oui, bon, je suis encore en quête d'un nom plus approprié. Mais je parviens à faire tellement peu de choses au cours d'une journée que je devrais trouver le temps de chercher d'ici quelques années.
Je suis dans une période de flemme monstre, c'est tout simplement abominable. Depuis ce matin je n'ai fait que manger, faire une fiche de cours et ... Rien. J'ai envie de me bouger, mais mon corps me l'interdit. J'ai tout bonnement envie de pleurer tant j'aimerais profiter de ce joli week-end pour réviser et faire des multitudes de choses. Mais le pire est que je ne vois pas le temps passer. J'ai presque oublié de prendre mon déjeuner, que j'ai finalement pris à seize heures. Mieux vaut tard que jamais. Il faut que je m'active.
Jeudi, je l'ai revu. Tu sais, l'Autre. Cela faisait plus d'une semaine que l'on ne s'était croisés, lorsqu'il est apparu avec le grand Blond et G. pourtravailler faire des mots fléchés à la Bibliothèque. J'ai senti sa présence avant même de le voir. Ça peut prêter à rire, mais le plus délirant c'est que rien n'est exagéré. G. s'est arrêté pour parler à E. tandis que les deux autres ont continué leur route pour s'asseoir deux tables plus loin. J'ai finalement levé les yeux lorsqu'ils sont repartis, mais je n'ai su poser mes yeux sur lui. Mon corps tremblait légèrement. J'avais peur. Ça m'a suivi toute la journée. J'étais dévastée par ma lâcheté.
Je suis dans une période de flemme monstre, c'est tout simplement abominable. Depuis ce matin je n'ai fait que manger, faire une fiche de cours et ... Rien. J'ai envie de me bouger, mais mon corps me l'interdit. J'ai tout bonnement envie de pleurer tant j'aimerais profiter de ce joli week-end pour réviser et faire des multitudes de choses. Mais le pire est que je ne vois pas le temps passer. J'ai presque oublié de prendre mon déjeuner, que j'ai finalement pris à seize heures. Mieux vaut tard que jamais. Il faut que je m'active.
Jeudi, je l'ai revu. Tu sais, l'Autre. Cela faisait plus d'une semaine que l'on ne s'était croisés, lorsqu'il est apparu avec le grand Blond et G. pour
J'ai lu ton article ici : je suppose que tu parles d'une liaison "défaite". Certains sont plus "résilients" que d'autres, en cas d'amour brisé. Tant mieux pour lui : pour toi j'espère que sa "guérison" te sera contagieuse... et bon courage pour le boulot !