Mardi 4 décembre 2012 à 0:19

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J'en deviens presque folle, à ceci près que je ne suis pas non plus totalement malheureuse. Mais les faits sont là, et s'enfoncent à chaque fois un peu plus dans mon coeur. Pour commencer il a recommencé à parler à C., que J. a décidé de surnommer le caribou parce que J. est aussi mauvaiise que moi. C. c'est sa pseudo Ex que je hais profondément, qui l'a traité de «chien sale», qui l'a trompé puis quitté le jour de son anniversaire et qui a tenté de nous briser de tous les côtés pendant plusieurs mois. Mais vous comprenez ... C. c'est désormais celle qui le réconforte lorsqu'il va mal, et qui est réconfortée en retour. Inutile de dire que tout ceci est ridicule, et navrant. Notez d'ailleurs que j'avais interdit à mon cher et tendre B. de reparler à son Ex, et que celui-ci s'est vite empressé de lui reparler sitôt que nous nous sommes séparés. Ironie du sort ?

Et puis il s'est remis à boire. Pour oublier ?  C'est loin d'être une réaction mature, venant d'une personne que je pensais responsable. Il faut savoir affronter les coups durs, pour mieux subir ceux à venir. Pour s'amuser ? C'est tout aussi immature. Ces jeunes et leurs manies de se faire des cuites à chaque soirées, hein. Et surtout, les clamer bien haut et fort pour que tout le monde entende - surtout sur la toile, quelle idée. - . Non, je ne suis pas admirative. Je trouve ça juste pathétique. Et cette façon de vouloir insister sur le fait qu'il a une multitude d'amis. Sait-il au moins la signification de ce mot ? Un ami n'est pas quelqu'un qui vient t'accompagner dans ta beuverie hebdomadaire. Un ami est quelqu'un qui cherche à comprendre ton comportement, et qui t'apporte son soutien. Quelqu'un qui restera à tes côtés quoi qu'il lui en coûte. Et malheureusement, il n'existe que très peu de personnes capables de jouer un tel rôle.

Enfin, le plus triste est, je trouve, cette soudaine envie de sortir alors qu'en ma présence la même question revenait sans cesse : « On fait quoi ? ». Ce à quoi nous nous répondions toujours : « Comme tu veux. ». Du coup nous restions assis comme un vieux couple devant notre télé, nous passant à longueur de journées des séries à la pelle. Alors, lorsque nous sommes partis en Bretagne, je pensais à un rêve. J'étais heureuse, vous voyez ? Parce qu'à ce moment là, j'avais suffisamment d'énergie pour nous faire sortir tous les deux. Mais il semblait clair qu'il n'avait pas la volonté de me secouer davantage, moi qui ai beaucoup de mal à me motiver ne serait-ce que pour sortir de mon lit. Lorsque je l'ai quitté, j'avais en partie cela en tête. Il me fallait quelqu'un d'énergique, qui me motive en me proposant des sorties. Je suis déçue de voir qu'il déborde d'idées lorsqu'il se retrouve seul.

J'ai envie de fumer. Je passe du coq à l'âne, mais qu'importe. Quatre jours que je n'ai rien pris. Chaque matin je me promets d'aller en acheter, et chaque sortie je repousse au lendemain. Je me félicite, mais je regrette. J'en ai besoin. Alors je prends un carré de chocolat de plus pour la peine. Mais je maigris tout de même et ça, c'est une petite victoire. Je vous parlerai de mon poids très bientôt, ça vous changera peut-être un peu de mes débilités sentimentales. Ce soir j'ai regardé Je vais bien ne t'en fais pas alors j'ai pensé à ma cousine lorsqu'Elise est internée dans un hôpital pour être gavée comme une oie. Je me suis promis de ne plus jamais me faire vomir, de ne plus jamais me contenter d'une simple pomme, de ne jamais finir dans un tel endroit. Parce que ça me semble vraiment abominable. 

J'espère réussir à trouver le sommeil cette nuit. J'ai passé la dernière avec les yeux ouverts, presque la moitié du temps. J'étais suffisamment consciente pour m'en apercevoir, pour sentir mes pensées tourbillonner dans ma tête, mais pas assez pour réagir comme si j'étais piégée dans une espèce de transe. C'était étrange, et très épuisant. Je vous souhaite donc à tous une agréable nuit, et à très bientôt. ;-)

PS : Oui, j'en avais gros sur le coeur ce soir. Pardonnez-moi pour la niaiserie de mes propos.
 

Dimanche 2 décembre 2012 à 17:17

http://daenerys.cowblog.fr/images/5.png© Afihara

 « Un jour, je te retrouverai. Où que tu sois. »

C'est fou comme le temps saccage les belles paroles. Je ne suis pas étonnée par sa soudaine guérison, car je savais très bien que son coeur cicatriserait. Je le lui avais même dit, avant qu'il ne me réponde qu'il ne trouverait jamais personne d'autre qui lui corresponde. Le baratin habituel, quoi. Enfin bon, je suis presque heureuse d'apprendre qu'il va mieux. Je vais peut-être pouvoir arrêter d'être paranoïaque, de penser qu'il peut débarquer d'un moment à l'autre et me faire retomber dans mon cycle infernal. Je vais peut-être oser m'approcher de l'Autre. Oui, bon, je suis encore en quête d'un nom plus approprié. Mais je parviens à faire tellement peu de choses au cours d'une journée que je devrais trouver le temps de chercher d'ici quelques années.

Je suis dans une période de flemme monstre, c'est tout simplement abominable. Depuis ce matin je n'ai fait que manger, faire une fiche de cours et ... Rien. J'ai envie de me bouger, mais mon corps me l'interdit. J'ai tout bonnement envie de pleurer tant j'aimerais profiter de ce joli week-end pour réviser et faire des multitudes de choses. Mais le pire est que je ne vois pas le temps passer. J'ai presque oublié de prendre mon déjeuner, que j'ai finalement pris à seize heures. Mieux vaut tard que jamais. Il faut que je m'active.

Jeudi, je l'ai revu. Tu sais, l'Autre. Cela faisait plus d'une semaine que l'on ne s'était croisés, lorsqu'il est apparu avec le grand Blond et G. pour travailler faire des mots fléchés à la Bibliothèque. J'ai senti sa présence avant même de le voir. Ça peut prêter à rire, mais le plus délirant c'est que rien n'est exagéré. G. s'est arrêté pour parler à E. tandis que les deux autres ont continué leur route pour s'asseoir deux tables plus loin. J'ai finalement levé les yeux lorsqu'ils sont repartis, mais je n'ai su poser mes yeux sur lui. Mon corps tremblait légèrement. J'avais peur. Ça m'a suivi toute la journée. J'étais dévastée par ma lâcheté. 

 

Vendredi 30 novembre 2012 à 23:49


Comme vous pouvez le constater, les modules sont désormais tout à droite. Ceci ne sera pas éternel, car je n'aime pas cette disposition. Mais cet aménagement est nécessaire pour accueillir le nouvel habillage temporaire sur le thème de Noël. J'espère qu'il vous plaira. Je suis ouverte à toute suggestion. (Il y a quelques petites choses qui me titillent, mais je ne sais trop quoi ...) Je vous souhaite à tous un excellent début de Décembre, et à très bientôt. :)

Mercredi 28 novembre 2012 à 18:20



H
ier, c'était son anniversaire. Enfin je crois. Je ne suis plus très sûre. Je me posais la question justement ce matin, plongée dans la semi-obscurité de la pièce. Toujours est-il que j'ai oublié. Peut-être est-ce une bonne chose ? La preuve concrète que je guéris, malgré tout. J'ai finalement réussi à occuper mon esprit les jours d'école, jusqu'à n'allumer mon ordinateur que lorsque cela s'avère nécessaire. Là-bas, je n'ai de pensée que pour celui pour qui je recherche désespérément un surnom.

Il est brun, n'est pas très grand, a un portable digne de la pub la plus mythique de ces derniers jours (Bon, peut-être pas autant .. Clique pour voir.), ose porter un pull orange mais qui lui va admirablement bien, me fait détourner le regard dès qu'il est dans mon champ de vision ... Bref, il me rend tout simplement folle. Il y a une semaine de cela, la dernière fois que j'ai pu le voir, j'ai senti mon coeur faire des bonds dans ma poitrine comme jamais. Et j'esquissai, en passant, un sourire béat.

Il y a deux jours, alors qu'il était absent, je voulais aller voir celui avec qui je le vois toujours - un grand-grand blond qui fait un peu peur -, m'asseoir par terre avec lui et lui balancer, sans réfléchir : « Même si je n'ai aucune confiance en toi, tu saurais ne rien dire à ton ami sur ce que je vais te demander ? Est-ce que, par hasard, il serait déjà pris ? » Mais plus j'y pensais, plus j'avais envie de rire de la bêtise que je voulais faire. Et je n'ai rien fait. Peut-être est-ce mieux ainsi. Car même après près de treize semaines, je n'ai pas le sentiment de mériter quoi que ce soit. J'y repense encore beaucoup trop souvent. Et puis, si la réponse à ma question était affirmative, ce serait une nouvelle défaite. Une de plus ? Non, merci.
 

Lundi 26 novembre 2012 à 22:48

Plus les jours passent, plus je me considère comme quelqu'un de mature. Je suis celle qui a mis fin à une mascarade. Je suis celle qui en a eu le courage. Celle qui a eu le cran d'affronter les remords sans avoir besoin de les cacher derrière des litres de boissons. J'assume le fait de l'avoir quitté et de vivre jusqu'à la fin de mes jours avec ces regrets. Je sais rester digne face à un tel évènement qui aurait bien pu me faire chuter. Je suis restée droite, malgré les intempéries. Je suis restée fière de ce que j'étais, et je le suis d'autant plus de ce que je suis devenue. Et, même s'il m'arrive de flancher, je me réconforte à l'idée que de l'autre côté de la frontière le cas est bien plus navrant. Il faut toujours relativiser.

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