J'en deviens presque folle, à ceci près que je ne suis pas non plus totalement malheureuse. Mais les faits sont là, et s'enfoncent à chaque fois un peu plus dans mon coeur. Pour commencer il a recommencé à parler à C., que J. a décidé de surnommer le caribou parce que J. est aussi mauvaiise que moi. C. c'est sa pseudo Ex que je hais profondément, qui l'a traité de «chien sale», qui l'a trompé puis quitté le jour de son anniversaire et qui a tenté de nous briser de tous les côtés pendant plusieurs mois. Mais vous comprenez ... C. c'est désormais celle qui le réconforte lorsqu'il va mal, et qui est réconfortée en retour. Inutile de dire que tout ceci est ridicule, et navrant. Notez d'ailleurs que j'avais interdit à mon cher et tendre B. de reparler à son Ex, et que celui-ci s'est vite empressé de lui reparler sitôt que nous nous sommes séparés. Ironie du sort ?
Et puis il s'est remis à boire. Pour oublier ? C'est loin d'être une réaction mature, venant d'une personne que je pensais responsable. Il faut savoir affronter les coups durs, pour mieux subir ceux à venir. Pour s'amuser ? C'est tout aussi immature. Ces jeunes et leurs manies de se faire des cuites à chaque soirées, hein. Et surtout, les clamer bien haut et fort pour que tout le monde entende - surtout sur la toile, quelle idée. - . Non, je ne suis pas admirative. Je trouve ça juste pathétique. Et cette façon de vouloir insister sur le fait qu'il a une multitude d'amis. Sait-il au moins la signification de ce mot ? Un ami n'est pas quelqu'un qui vient t'accompagner dans ta beuverie hebdomadaire. Un ami est quelqu'un qui cherche à comprendre ton comportement, et qui t'apporte son soutien. Quelqu'un qui restera à tes côtés quoi qu'il lui en coûte. Et malheureusement, il n'existe que très peu de personnes capables de jouer un tel rôle.
Enfin, le plus triste est, je trouve, cette soudaine envie de sortir alors qu'en ma présence la même question revenait sans cesse : « On fait quoi ? ». Ce à quoi nous nous répondions toujours : « Comme tu veux. ». Du coup nous restions assis comme un vieux couple devant notre télé, nous passant à longueur de journées des séries à la pelle. Alors, lorsque nous sommes partis en Bretagne, je pensais à un rêve. J'étais heureuse, vous voyez ? Parce qu'à ce moment là, j'avais suffisamment d'énergie pour nous faire sortir tous les deux. Mais il semblait clair qu'il n'avait pas la volonté de me secouer davantage, moi qui ai beaucoup de mal à me motiver ne serait-ce que pour sortir de mon lit. Lorsque je l'ai quitté, j'avais en partie cela en tête. Il me fallait quelqu'un d'énergique, qui me motive en me proposant des sorties. Je suis déçue de voir qu'il déborde d'idées lorsqu'il se retrouve seul.
J'ai envie de fumer. Je passe du coq à l'âne, mais qu'importe. Quatre jours que je n'ai rien pris. Chaque matin je me promets d'aller en acheter, et chaque sortie je repousse au lendemain. Je me félicite, mais je regrette. J'en ai besoin. Alors je prends un carré de chocolat de plus pour la peine. Mais je maigris tout de même et ça, c'est une petite victoire. Je vous parlerai de mon poids très bientôt, ça vous changera peut-être un peu de mes débilités sentimentales. Ce soir j'ai regardé Je vais bien ne t'en fais pas alors j'ai pensé à ma cousine lorsqu'Elise est internée dans un hôpital pour être gavée comme une oie. Je me suis promis de ne plus jamais me faire vomir, de ne plus jamais me contenter d'une simple pomme, de ne jamais finir dans un tel endroit. Parce que ça me semble vraiment abominable.
J'espère réussir à trouver le sommeil cette nuit. J'ai passé la dernière avec les yeux ouverts, presque la moitié du temps. J'étais suffisamment consciente pour m'en apercevoir, pour sentir mes pensées tourbillonner dans ma tête, mais pas assez pour réagir comme si j'étais piégée dans une espèce de transe. C'était étrange, et très épuisant. Je vous souhaite donc à tous une agréable nuit, et à très bientôt. ;-)
PS : Oui, j'en avais gros sur le coeur ce soir. Pardonnez-moi pour la niaiserie de mes propos.
Et puis il s'est remis à boire. Pour oublier ? C'est loin d'être une réaction mature, venant d'une personne que je pensais responsable. Il faut savoir affronter les coups durs, pour mieux subir ceux à venir. Pour s'amuser ? C'est tout aussi immature. Ces jeunes et leurs manies de se faire des cuites à chaque soirées, hein. Et surtout, les clamer bien haut et fort pour que tout le monde entende - surtout sur la toile, quelle idée. - . Non, je ne suis pas admirative. Je trouve ça juste pathétique. Et cette façon de vouloir insister sur le fait qu'il a une multitude d'amis. Sait-il au moins la signification de ce mot ? Un ami n'est pas quelqu'un qui vient t'accompagner dans ta beuverie hebdomadaire. Un ami est quelqu'un qui cherche à comprendre ton comportement, et qui t'apporte son soutien. Quelqu'un qui restera à tes côtés quoi qu'il lui en coûte. Et malheureusement, il n'existe que très peu de personnes capables de jouer un tel rôle.
Enfin, le plus triste est, je trouve, cette soudaine envie de sortir alors qu'en ma présence la même question revenait sans cesse : « On fait quoi ? ». Ce à quoi nous nous répondions toujours : « Comme tu veux. ». Du coup nous restions assis comme un vieux couple devant notre télé, nous passant à longueur de journées des séries à la pelle. Alors, lorsque nous sommes partis en Bretagne, je pensais à un rêve. J'étais heureuse, vous voyez ? Parce qu'à ce moment là, j'avais suffisamment d'énergie pour nous faire sortir tous les deux. Mais il semblait clair qu'il n'avait pas la volonté de me secouer davantage, moi qui ai beaucoup de mal à me motiver ne serait-ce que pour sortir de mon lit. Lorsque je l'ai quitté, j'avais en partie cela en tête. Il me fallait quelqu'un d'énergique, qui me motive en me proposant des sorties. Je suis déçue de voir qu'il déborde d'idées lorsqu'il se retrouve seul.
J'ai envie de fumer. Je passe du coq à l'âne, mais qu'importe. Quatre jours que je n'ai rien pris. Chaque matin je me promets d'aller en acheter, et chaque sortie je repousse au lendemain. Je me félicite, mais je regrette. J'en ai besoin. Alors je prends un carré de chocolat de plus pour la peine. Mais je maigris tout de même et ça, c'est une petite victoire. Je vous parlerai de mon poids très bientôt, ça vous changera peut-être un peu de mes débilités sentimentales. Ce soir j'ai regardé Je vais bien ne t'en fais pas alors j'ai pensé à ma cousine lorsqu'Elise est internée dans un hôpital pour être gavée comme une oie. Je me suis promis de ne plus jamais me faire vomir, de ne plus jamais me contenter d'une simple pomme, de ne jamais finir dans un tel endroit. Parce que ça me semble vraiment abominable.
J'espère réussir à trouver le sommeil cette nuit. J'ai passé la dernière avec les yeux ouverts, presque la moitié du temps. J'étais suffisamment consciente pour m'en apercevoir, pour sentir mes pensées tourbillonner dans ma tête, mais pas assez pour réagir comme si j'étais piégée dans une espèce de transe. C'était étrange, et très épuisant. Je vous souhaite donc à tous une agréable nuit, et à très bientôt. ;-)
PS : Oui, j'en avais gros sur le coeur ce soir. Pardonnez-moi pour la niaiserie de mes propos.